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Isaïe 53, débunkage !
Dernière mise à jour : 21 août 2021

Isaïe 52/53 13 Voici que mon Serviteur prospérera ; il grandira , il sera exalté, souverainement élevé. 14 De même que beaucoup ont été dans la stupeur en le voyant, ‒ tant il était défiguré, son aspect n'étant plus celui d'un homme, ni son visage celui des enfants des hommes, ‒ 15 ainsi il fera tressaillir des nations nombreuses. Devant lui les rois fermeront la bouche ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, et ils apprendront ce qu'ils n'avaient pas entendu. 1 Qui a cru ce que nous avons entendu, et à qui le bras de Yahweh a-t-il été révélé ? 2 Il s'est élevé devant lui comme un frêle arbrisseau ; comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée ; il n'avait ni forme ni beauté pour attirer nos regards, ni apparence pour exciter notre amour. 3 Il était méprisé et abandonné des hommes, homme de douleurs et familier de la souffrance, comme un objet devant lequel on se voile la face ; en butte au mépris, nous n'en faisions aucun cas. 4 Vraiment c'était nos maladies qu'il portait, et nos douleurs dont il s'était chargé ; et nous, nous le regardions comme un puni, frappé de Dieu et humilié. 5 Mais lui, il a été transpercé à cause de nos péchés, broyé à cause de nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6 Nous étions tous errants comme des brebis, chacun de nous suivait sa propre voie ; et Yahweh a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. 7 On le maltraite, et lui se soumet et n'ouvre pas la bouche, semblable à l'agneau qu'on mène à la tuerie, et à la brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n'ouvre point la bouche. 8 Il a été enlevé par l'oppression et le jugement, et, parmi ses contemporains, qui a pensé qu'il était retranché de la terre des vivants, que la plaie le frappait à cause des péchés de mon peuple ? 9 On lui a donné son sépulcre avec les méchants, et dans sa mort il est avec le riche, alors qu'il n'a pas commis d'injustice, et qu'il n'y a pas de fraude dans sa bouche. 10 Il a plu à Yahweh de le briser par la souffrance ; mais quand son âme aura offert le sacrifice expiatoire, il verra une postérité, il prolongera ses jours, et le dessein de Yahweh prospérera dans ses mains. 11 À cause des souffrances de son âme, il verra et se rassasiera. Par sa connaissance le juste, mon Serviteur, justifiera beaucoup d'hommes, et lui-même se chargera de leurs iniquités. 12 C'est pourquoi je lui donnerai sa part parmi les grands ; il partagera le butin avec les forts. Parce qu'il a livré son âme à la mort et qu'il a été compté parmi les malfaiteurs ; et lui-même a porté la faute de beaucoup, et il intercédera pour les pécheurs. Isaïe 53 parle d'un serviteur souffrant, mais qui est ce serviteur souffrant ? Les auteurs du Nouveau Testament ont clairement identifiés ce serviteur au Christ, Matthieu 8.17 et Pierre 2.24 applique Isaïe 53.4.5 à Jésus, dans Luc 22.37 Jésus s'applique à lui même Isaïe 53.12, en Actes 8.30-35 Philippe applique Isaïe 53.7-8 à Jésus etc etc.

Mais de nombreuses personnes notamment chez les juifs et les musulmans nient qu'Isaïe 53 fasse référence à Jésus, voici les arguments qui sont généralement avancés pour nier le lien entre Jésus et Isaïe 53 :
Isaïe 53 fait référence à Israël et non au Messie
Dans Isaïe 53 il est dit que le serviteur n'ouvrira pas la bouche hors Jésus a parlé pendant son procès
Il est dit que le serviteur aura une postérité mais Jésus n'a pas eu d'enfant
Au verset 10 la traduction correcte est "On lui a donné son sépulcre avec les méchants, et dans ses morts il est avec le riche" le serviteur meurt plusieurs fois donc ce n'est pas Jésus
Les juifs ne pensaient pas que le Messie devait mourir
Les réponses vont être en quatre parties :
Israël n'est pas le serviteur souffrant !
Jésus n'a pas ouvert la bouche ?
La postérité de Jésus.
Sa "mort" ou ses "morts" ?
Les juifs n'attendaient pas un Messie souffrant ? Nouveau Testament et sources juives à la barre !
1. Israël n'est pas le serviteur souffrant !
Le contexte montre que le serviteur ne peut pas être le peuple d'Israël, au verset 8 il est dit "la plaie le frappait à cause des péchés de mon peuple", qui est le peuple ? Israël est le peuple donc le serviteur ne peut pas être Israël et le texte d'Isaïe précise que le serviteur n'a pas péché ce qui est en contradiction avec l'Ancien Testament qui dit à plusieurs reprises qu'Israël a péché :
Josué 7:11 Israël a péché, jusqu'à transgresser mon alliance que je leur ai prescrit d'observer, jusqu'à prendre des choses vouées par l'anathème, à les dérober, à mentir et à les cacher dans leurs bagages !
Juges 10:15 Les enfants d'Israël dirent à Yahweh : "Nous avons péché, traitez-nous tous comme il vous semblera bon. Seulement daignez nous délivrer en ce jour."
Esdras 10:10 Esdras, le prêtre, se leva et leur dit : "Vous avez péché en établissant chez vous des femmes étrangères, ajoutant ainsi à la faute d'Israël.
2. Jésus n'a pas ouvert la bouche ?
53.7 On le maltraite, et lui se soumet et n'ouvre pas la bouche, semblable à l'agneau qu'on mène à la tuerie, et à la brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n'ouvre point la bouche.
Comment comprendre qu'il est dit du serviteur souffrant qu'il n'ouvre point la bouche ? Cette expression doit-être comprise dans le sens où Jésus a accepté son sort quant il a été amené à la croix, c'est pour cette raison qu'il est dit "semblable à l'agneau qu'on mène à la tuerie" il s'agit de l'arrestation de Jésus jusqu'à la croix.
Certains pourraient rétorquer que l'expression doit être comprises littéralement mais cette position est incongru, vous imaginez un homme se faire arrêter et ne pas ouvrir à un seul instant sa bouche ? Pas même pour respirer, souffler, répondre à une question ?
Prenons un exemple simple. Trois policiers arrêtent un homme suspecté de cambriolage, un des policiers interroge le suspect et au bout d'une heure ses collègues lui posent la question suivante "est ce qu'il a parlé ?". Quel est sens de la question, savoir si l'homme a dit au moins un mot ou savoir si l'homme a avoué le cambriolage ? Il est évident qu'il s'agit de savoir si l'homme a avoué son délit, l'expression "est ce qu'il a parlé" ne doit donc pas être prise au pied de la lettre tout comme dans Isaïe l'expression "il n'a point ouvert la bouche" ne doit pas être prise au pied de la lettre. 3. La postérité de Jésus. Dans une vidéo le prosélyte antishubhat revendique cet argument et dit la chose suivante : Nous lisons au verset 10 du chapitre 53 "Il verra une postérité et prolongera ses jours; et l'oeuvre de l'éternel prospérera entre ses mains. Le mot employé dans le verset pour dire postérité est (Zerah) qui signifie une descendance biologique or vous savez aussi bien que moi que Jésus n'a pas eu d'enfants [1] Si (Zerah) doit toujours être comprit dans un sens littérale comment expliquer qu'en Isaïe 1.4 il est question d'une "race de méchant" et en Isaïe 57.4 d'une "race de mensonge" ?
1:4 Ah ! Nation pécheresse, peuple chargé d'iniquité, race de méchants, fils criminels. Ils ont abandonné Yahweh, ils ont outragé le Saint d'Israël, ils se sont retirés en arrière.
57:4 De qui vous moquez-vous ? Contre qui ouvrez-vous la bouche, et tirez-vous la langue ? N'êtes-vous pas des enfants de prévarication, une race de mensonge ?
Le mensonge et la méchanceté peuvent avoir une descendance biologique ? Il est évident que "Zerah" a ici un sens métaphorique, l'argument de la descendance biologique ne peut donc pas être utilisé sur Isaïe 53 puisqu'Isaïe utilise aussi "Zerah" dans un sens métaphorique. Dans le Nouveau Testament les chrétiens sont enfants de Dieu par la foi en Christ, c'est dans ce sens que nous sommes la postérité du Christ :
Galates 3:26 Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus.
4. Sa "mort" ou ses "morts" ?
Sur le site "nojesus4jews" nous lisons la chose suivante :
Cette prétendue prophétie est souvent mal traduite. Ésaïe dit que le serviteur souffre de morts (pluriel) - plus d'une mort signifie que cela ne peut pas concerner Jésus [2]
Dans le texte hébreu il y a effectivement "morts (בְּמֹתָיו)" au pluriel mais deux objections peuvent être présentées :
Dans l'hébreu biblique un mot au pluriel peut avoir en vue un seul référent, il s'agit alors d'un pluriel intensif [3] comme c'est le cas en Ézechiel 28.10 :
Ezéchiel 28:10 Tu mourras de la mort des incirconcis par la main des étrangers ; car moi j'ai parlé, ‒ oracle du Seigneur Yahweh.
Dans l'hébreu le mot "mort" est au pluriel est pourtant il désigne bien une seule mort.
Lorsque que "nojesus4jews" parle de "l'hébreu" il s'agit pour être précis du texte Massorétique. Le texte Massorétique est contredit par d'autres sources comme le Targum de Jonathan Ben Uziel qui dans Isaïe 53.9 n'a pas de pluriel pour le mot "mort" mais a un singulier. La LXX aussi possède un singulier mais le plus important est surement le rouleau d'Isaïe découvert à Qumran, ce rouleau date d'environ l'an 200 av J.C et dans ce rouleau le terme "mort" dans Isaïe 53.9 est au singulier et non au pluriel ce qui vient compliquer l'objection des juifs rabbiniques.

Codex Sinaïticus, quatrième siècle ap J.C, plus de 500ans plus ancien que les manuscrits du texte Massorétique, possède le singulier "θανάτου (mort)" en Isaïe 53.9. [4]

1QISAa, deuxième siècle avant J.C, plus de 1100ans plus ancien que les manuscrits du texte Massorétique, possède le singulier "בומתו (mort) en Isaïe 53.9. [5]
5. Les juifs n'attendaient pas un Messie souffrant ? Nouveau Testament et sources juives à la barre !
Dans le Nouveau Testament les juifs n'attendent pas un Messie souffrant, Pierre refuse de croire que Jésus va mourir (Matthieu 16.22), Paul décrit la croix comme un scandale pour les juifs (1 Corinthiens 1.23) on a la preuve que l'interprétation chrétienne à propos d'Isaïe 53 est une invention tardive qui n'existait pas chez les juifs.
Ce type d'argument pose plusieurs problèmes :
1. Jésus a clairement dit à St Pierre que ses pensés n'étaient pas de Dieu mais des hommes, Jésus vient à une époque où le coeur du peuple est endurci (Matthieu 13.14-16), la compréhension des écritures de cette génération de pharisien ne peut donc pas être revendiquer comme un argument.
2. Jésus était juif et il s'est lui même appliqué la prophétie d'Isaïe 53 (Luc 22.37), Jean Baptiste à prophétisé la mort de Jésus "Jean 1:29 Le lendemain, Jean vit Jésus qui venait vers lui, et il dit : "Voici l'agneau de Dieu, voici celui qui ôte le péché du monde." cette parole de Jean Baptiste est inspiré entre autre de l'agneau pascal et de la prophétie d'Isaïe 53 comme l'ont souligné Francis Matin et William M.Wright :
Le titre d'Agneau de Dieu combine plusieurs allusions bibliques.5 Tout d'abord, l'agneau est au centre de la liturgie de la Pâque, qui célèbre l'exode, l'acte puissant de Dieu pour sauver les Israélites de l'esclavage en Égypte (Exode 12:1-13). Les auteurs du Nouveau Testament décrivent Jésus comme le nouvel agneau de la Pâque, dont la mort sacrificielle apporte la délivrance du péché et la réconciliation avec Dieu (Jean 19:14, 36 ; 1 Cor 5:7 ; 1 P 1:19 ; Ap 5:9). Deuxièmement, le titre "Agneau" résonne avec le système sacrificiel du temple dans lequel les agneaux, ainsi que d'autres animaux et objets de valeur, étaient offerts à Dieu dans le cadre du culte en tant que sacrifices. Ainsi, "Agneau" fait allusion aux sacrifices d'animaux par lesquels les péchés du peuple étaient cérémonieusement purgés et la réconciliation avec Dieu était atteinte (Lev 1:1-13). Jésus, cependant, n'est pas un sacrifice liturgique de plus : il est l'Agneau, qui enlève définitivement toute la masse de péché et de mal qui pèse sur toute la race humaine, et il apporte une réconciliation complète avec Dieu (voir encadré p. 163).6 Troisièmement, le livre d'Ésaïe décrit un Serviteur Souffrant du Seigneur, qui va jusqu'à sa mort pour obtenir le pardon des péchés des autres comme "un agneau conduit à l'abattage" (Ésaïe 53:7). Puisque Jésus parle de sa mort en référence au Serviteur souffrant (Jean 3:14-15 ; 8:28 ; 12:32 ; voir Ésaïe 52:13), nous pouvons voir dans le titre "Agneau" une allusion au Serviteur souffrant. [6]
Nous avons donc avec Jésus et Jean Baptiste deux juifs qui croyaient que le Messie devait mourir.
3. Les sources rabbinique d'ailleurs ne sont pas unanimes pour rejeter Isaïe 53 comme une référence au Messie
Le Targum de Jonathan applique Isaïe 52.13 :
52.13 Voici que mon serviteur, le Messie, va prospérer, il s'élèvera et montera, il sera très fort.
Le Zohar II 212a parle du principe de substitution du Messie qui prend la souffrance que les autres méritaient pour leurs péchés :
Il y a dans le jardin d'Eden un palais appelé le palais des fils de la maladie. C'est dans ce palais que le Messie entre et qu'il invoque toutes les douleurs et tous les châtiments d'Israël. Tout cela vient et repose sur Lui. Et s'Il ne les avait pas ainsi allégés sur Lui-même, il n'y aurait eu personne capable de supporter les châtiments d'Israël pour la transgression de la loi ; comme il est écrit : "Sûrement il a porté nos maladies"
Dans le Midrash Konen, Élie applique Isaïe 53 au Messie :
"Elie parle au Messie" : "Endure les souffrances et la sentence de ton Maître qui te fait souffrir à cause du péché d'Israël. Et c'est ainsi qu'il est écrit : Il a été blessé à cause de nos transgressions, il a été écrasé à cause de nos iniquités (Isaïe 53:5) jusqu'au moment où la fin viendra.
Le Talmud de Babylone 98b dit :
Son nom est l'érudit lépreux, comme il est écrit "Vraiment c'était nos maladies qu'il portait, et nos douleurs dont il s'était chargé ; et nous, nous le regardions comme un puni, frappé de Dieu et humilié. "
Le livre de Zorobabel (apocalypse juive de l'époque médiéval) dit :
J'ai vu un homme, méprisé et blessé... et je lui ai demandé : "Quel est le nom de ce lieu ? Et il m'a dit : "C'est la grande Rome, où je suis prisonnier jusqu'à ma fin. . . . J'ai dit : "J'ai entendu dire que tu es le Messie de mon Dieu. Et aussitôt, il m'est apparu comme un jeune homme dans la perfection de sa beauté. . . . Et il [l'ange Metraton] m'a dit : " C'est le Messie du Seigneur qui est caché ici jusqu'au temps de la Fin...
Il existe encore d'autres parallèles entre Isaïe53 et le Messie dans la littérature rabbinique [7].
4. Nous avons aussi parmi les manuscrits de la mer morte un texte composé de plusieurs fragments, l'hymne de l'auto glorification (4QSelfGlorification) qui fait état d'un personnage élevé au dessus des anges, dans le fragment 4Q491c l'auteur s'applique des caractéristiques propres au serviteur souffrant :
Qui a été méprisé à mon égard (mi la-vuz nehshav bi) ? Et qui peut être comparé à moi dans ma gloire ? Qui [por]te tous les chagrins comme moi ? Et qui [souffre] du mal comme moi [8]
Le professeur Peter Schäfer nous dit à propos de ce passage :
Puisque la racine hébraïque (buwz) qui est utilisée ici pour le mépris est la même que dans le chant du serviteur du Seigneur d'Ésaïe 53, il est logique de supposer une certaine influence d'Ésaïe sur l'hymne [9]
Et :
Ce qui n'est pas du tout conforme à l'image jusqu'à présent de l'unicité et de la supériorité de l'orateur, ce sont les déclarations des lignes 8 et 9. Juxtaposée à la déclaration sur la gloire de la ligne 8 se trouve l'expression étrange (mi la-vuz nehshav bi), qui a été traduite ci-dessus par "Qui a été méprisé à mon égard" et qui pourrait littéralement signifier "Qui m'a été attribué, pour être méprisé", c'est-à-dire "Qui est méprisé et donc associé à moi ? Ici aussi, la réponse est probablement : "Personne ! L'orateur est méprisé, et en ce qui concerne ce mépris particulier, personne n'est comme lui. Cela fait directement référence au serviteur de Dieu souffrant dans Esaïe, au sujet duquel il est également dit qu'il est "méprisé" (nivzeh), un "homme de souffrance", qui "a porté nos infirmités" (Esaïe 53:3-4). Il convient que l'orateur "supporte toutes les douleurs" et "souffre du mal" comme personne d'autre (ligne 9). L'auteur se modèle donc en même temps que le serviteur souffrant de Dieu dans Isaïe 53, se plaçant ainsi vraisemblablement dans la tradition messianique inter-prétative des Chants du Serviteur Souffrant. En tant que Messie souffrant, il est élevé de manière inégalée sur un trône dans le ciel, que même les rois israélites ne peuvent revendiquer pour eux-mêmes. Nous ne pouvons que spéculer sur ce qui a poussé l'orateur à relater l'aspect de la souffrance sur lui-même dans un homme pratiquement paradoxal : en plus de la tradition du Messie souffrant, c'est possiblement l'hostilité de ses adversaires qui remettent en question sa mission et tentent même de lui ôter la vie. Cela pourrait être interprété comme une référence supplémentaire à l'enseignant historique de la justice. [10]
Avec l'hymne de l'auto glorification nous avons une preuve textuelle datée d'avant notre ère qui prouve l'existence de l'interprétation messianique d'Isaïe 53, ceux qui veulent nous faire croire que l'interprétation chrétienne est une invention tardive sont donc en déconnection totale avec les données dont nous disposons.
1. https://www.youtube.com/watch?v=uiAFqkQW1dw&t=228s
2. https://nojesus4jews.weebly.com/365-prophecies/255-isaiah-539aburied-in-a-rich-mans-grave-matthew-2757
3. Eitan Bar, Refuting Rabbinic objection to Christianity & Messianic Prophecies, Chap 4, disponible aussi ici https://www.oneforisrael.org/bible-based-teaching-from-israel/inescapable-truth-isaiah-53/
4. https://codexsinaiticus.org/en/manuscript.aspx?book=14&chapter=53&lid=en&side=r&zoomSlider=0
5. http://dss.collections.imj.org.il/isaiah
6. Francis Martin & William M.wright, The Gospel of John, p45
7. Pour plus de références voir Michael S.Kogan, Opening the Covenant A Jewish Theology of Christianity, pp63-88 ; Eitan Bar, Refuting Rabbinic objection to Christianity & Messianic Prophecies, Chap 4
8. Peter Schäfer, Two Gods Heaven, Jewish concept of Godin antiquity, p34
9. Peter Schäfer, The Jewish Jesus How Judaism and Christianity shaped each other, p251
10. Peter Schäfer, Two Gods Heaven, Jewish concept of Godin antiquity, pp 35-36